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HOUSE OF ANANSI PRESS

Fondée en 1967, House of Anansi a publié au fil des ans la crème de la crème de la littérature canadienne — Margaret Atwood, Michael Ondaatje, Northrop Frye, Roch Carrier, Patrick deWitt, Lisa Moore, Rawi Hage, et Sheila Heti, pour ne citer qu'eux. Anansi est aujourd’hui la maison d’édition littéraire indépendante la plus importante du Canada. Elle a pour mission d’encourager et de faire éclore de nouveaux auteurs canadiens.

Elle a été fondée par deux jeunes écrivains : Dennis Lee (Alligator Pie) et David Godfrey, qui venaient tout juste de sortir diplômés de l’Université de Toronto en 1967. À l’époque, les deux hommes s’étaient rendu compte qu’aucune maison d’édition ne miserait sur leurs œuvres ni sur celles de leurs amis (parmi lesquels se trouvait une jeune romancière et poète prometteuse du nom de Margaret Atwood). Face à ce constat, Lee et Godfrey ont décidé de créer leur propre maison d’édition.

S’il s’agit peut-être aujourd’hui de l’une des plus grandes maisons d’édition canadiennes, le chemin vers le succès n’a pas toujours été un long fleuve tranquille pour House of Anansi, qui a changé plusieurs fois de propriétaires au fil des années. En 2002, alors qu’elle était en faillite, elle a été rachetée à Stoddart par Scott Griffin. C’était une époque difficile pour de nombreux acteurs du secteur de l’édition.

Avec le soutien de la SODIMO, entre autres, Anansi affiche sa plus belle réussite depuis cette période. En 2003, elle employait cinq personnes. Aujourd’hui, trente personnes occupent ses bureaux. En 2003, sa liste de printemps comportait trois livres; elle en compte désormais plus de 30. House of Anansi publie entre 60 et 70 titres par an, rééditions comprises. Le chiffre d’affaires annuel a augmenté, passant de quelque 400 000 dollars à plus de six millions de dollars par an.

House of Anansi s’est développée en publiant un plus grand volume et une plus grande variété d’ouvrages. Son offre diversifiée comprend des titres de fiction littéraire, de poésie, de littérature non romanesque, de fiction internationale, et même de fiction policière. Sa liste d’ouvrages de fiction regorge de livres canadiens primés. Ainsi, cette année, Lynn Coady a remporté le Scotiabank Giller Prize pour son recueil de nouvelles Hellgoing.

Le marketing constitue toujours un défi pour Anansi, comme c’est le cas pour quiconque dans ce secteur. Les éditeurs doivent non seulement se battre pour se faire une place sur les étagères des petites librairies et des grandes enseignes mais aussi pour que l’on remarque leurs livres en ligne. Des programmes tels que le Fonds du livre de la SODIMO ont aidé Anansi à élaborer de nouvelles méthodes de commercialisation de ses livres, en particulier en élargissant son offre numérique et son marketing en ligne. Anansi a également bénéficié de fonds prévus pour former les auteurs aux outils numériques et aux médias sociaux afin qu’ils fassent connaître leurs propres ouvrages.

Dans un marché dominé par les multinationales, House of Anansi a travaillé dur pour rester compétitive. Elle y est parvenue en conservant son indépendance et en publiant des figures canadiennes. Pour Sarah MacLachlan, présidente et éditrice, cette culture indépendante est importante. House of Anansi publie des livres que des multinationales ne prendraient peut-être pas le risque de publier — il s’agit d’ouvrages qui ne se vendront peut-être pas à des milliers d’exemplaires, mais qui parlent aux lecteurs, aussi bien sur le marché intérieur que dans le monde entier.

« Il existe de grands écrivains canadiens — notre pays compte de fantastiques talents. Là n’est pas le problème. La difficulté consiste à être compétitifs tout en restant fidèles à notre vision dans un secteur en constante mutation. »
Sarah MacLachlan, présidente et éditrice, House of Anansi Press

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