CASABLANCA MEDIA PUBLISHING
Jennifer Mitchell et Ed Glinert, avocats spécialistes en droit du divertissement, sont en quête de nouveaux défis. Ils décident alors de mettre leurs compétences à profit dans une autre branche d’activité et fondent Casablanca Media Acquisitions Inc. en 2000. Ensemble, ils font rapidement l’acquisition de droits d’enregistrement, d’édition de musique et de reproduction à la télévision.
À ses débuts, Casablanca regroupe diverses entités : les maisons de disques Solid Gold Records, Casablanca Kids Inc. et Trax Records; l’éditeur de musique Casablanca Media Publishing; et la société de production télévisuelle Casablanca Media Television Inc. En 2010, Casablanca a fini par trouver son créneau de prédilection sur le marché et se consacre désormais à l’édition de musique.
Malgré le décès subit de Glinert en 2011, Mitchell maintient le cap. Aujourd’hui, Casablanca administre les droits d’auteur inhérents à plus de 400 000 œuvres composées par Bruce Cockburn, Fred Penner, Steve Miller, Jimmy Webb ou encore Roy Orbison, parmi tant d’autres. L’entreprise représente également quelques-unes des plus importantes sociétés d’édition de musique indépendantes, notamment 20th Century Fox, Carlin America, Imagem Music, Williamson Music et AC/DC.
Par la suite, Mitchell fonde Red Brick Songs au profit des talents canadiens comme Tupelo Honey, PS I Love You et The Luyas, mais aussi de grands noms de l’industrie tels que Estate of John Lennon, Joan Jett & The Blackhearts et Disney.
D’après Mitchell, le désordre induit par la dématérialisation a donné du fil à retordre à la société... mais lui a aussi offert des possibilités. Alors que le piratage des œuvres musicales a sévèrement amputé les droits d’auteur auxquels les artistes et les industries culturelles peuvent prétendre, la numérisation a également permis aux auteurs-compositeurs de collaborer de manière créative. La démarche de terrain adoptée par Casablanca/Red Brick Songs séduit ces musiciens d’un nouveau genre.
Devant la crise traversée par l’industrie de la musique au cours de la dernière décennie, le soutien apporté par l’Ontario au travers d’organismes comme la SODIMO a contribué à la survie des entreprises du secteur. Casablanca, par exemple, a ainsi eu les moyens de faire connaître ses artistes à l’étranger, tout en bénéficiant de la souplesse nécessaire pour instaurer une stratégie à long terme et pour continuer à miser sur les talents locaux.
Le Fonds de la SODIMO pour l’exportation a permis à l’entreprise d’être présente sur la scène internationale et d’asseoir sa marque à travers le monde. Par ailleurs, la société a mis à profit le Fonds de musique de la SODIMO afin de promouvoir de jeunes auteurs-compositeurs et d’encourager la collaboration entre les artistes. Objectif : les aider à se perfectionner et à créer des chansons à succès.
Casablanca continuera d’étoffer son vivier de talents, et ce, en travaillant avec des artistes et des éditeurs de divers horizons, en acquérant des droits et en investissant dans la musique, tout en cherchant des moyens créatifs de monétisation. Il est indispensable de faire preuve d’innovation pour assurer la pérennité de l’industrie de la musique, ce qui s’avère une bonne nouvelle pour les artistes comme pour leurs mélomanes.
« C’est un bonheur indescriptible de collaborer avec un jeune auteur-compositeur, de le voir réussir et de pouvoir lui envoyer son premier chèque de droits d’auteur, en sachant que cela va bouleverser sa vie quotidienne. C’est un grand moment qui vient récompenser tout le travail accompli. »
— Jennifer Mitchell, présidente, Casablanca Media Publishing