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Finalistes – Prix Littéraire Trillium 2022

Finalistes du Prix littéraire Trillium en langue française


Soufiane Chakkouche, Zahra, Éditions David

Zahra voit clandestinement le jour dans un poulailler, près de Casablanca, au Maroc. Originaire d’un hameau berbère du haut Atlas, sa mère, Oumaya, a été cédée à huit ans à une famille de notables casablancais comme petite bonne à tout faire. Quand quelques années plus tard, elle a pris des formes, le chef de famille, Lhaj Nekary, n’a pu résister à la violer.

Alors qu’Oumaya est renvoyée dans son village, Zahra va être élevée comme une jeune fille libre et bourgeoise. Le destin va toutefois la rattraper sous les traits de Wassim, un séduisant dealer de haschich, dont elle tombe follement amoureuse et qui va causer sa déchéance.





Né au Maroc, Soufiane Chakkouche réside actuellement à Toronto où il travaille comme journaliste à la pige et collabore avec des producteurs ainsi que des réalisateurs sur des projets documentaires et des scénarios de films. Avant ce livre, il a publié deux romans policiers, L’inspecteur Dalil à Casablanca (2013) qui est considéré comme l’un des premiers romans policiers marocains et L’inspecteur Dalil à Paris qui a été finaliste du Grand prix de littérature policière 2019, en France.

Lien vers la maison d’édition : https://editionsdavid.com/zahra-de-soufiane-chakkouche/




Marie-Hélène Larochelle, Je suis le courant la vase, Leméac Éditeur

Athletic Centre, Toronto. Sous Son regard, une nageuse lutte contre l’élément liquide pour améliorer son chrono et mériter une place aux compétitions nationales. L’entraînement se poursuit parfois hors les murs du centre sportif, dans son appartement à Lui où elle doit se soumettre à des rituels destinés à la libérer de ses résistances. Le roman de Marie-Hélène Larochelle raconte cette relation de pouvoir et de vouloir. Il dit ce qu’il faut parfois embrasser pour accéder aux plus hauts niveaux de performance sportive. Le lecteur suit l’athlète dans ses entraînements et ses compétitions. On nage avec elle dans toutes sortes d’eaux et on se noie un peu à Arcachon. En sortant de ce roman, et malgré tout le chlore et le sel qu’on respire et avale en cours de lecture, on se sent un peu sale et amoché.




Née à Québec, Marie-Hélène Larochelle est professeure de littérature à l’Université York de Toronto. Elle a publié divers ouvrages savants sur la monstruosité et l’invective, ainsi qu’un roman intitulé Daniil et Vanya (Québec Amérique, 2017).

Lien vers la maison d’édition : http://www.lemeac.com/catalogue/1861-je-suis-le-courant-la-vase.html





Robert Marinier, Un conte de l’apocalypse, Éditions Prise de parole

Dans un futur pas si lointain ravagé par les dérèglements climatiques, des villes sont submergées, des routes sont détruites et les flots de migrants convergent vers les dernières terres arables. Au Canada, une faction extrémiste du Parti vert organise un coup d’État et condamne à mort tous ceux qui ont nié le réchauffement de la planète. Une rébellion se lève.

Persuadé d’être dans une pièce de théâtre, Guy Coudonc reste détaché de la catastrophe avant d’être catapulté au rang de personnage principal de cette fable écologique.

Exploration théâtrale à l’humour grinçant, Un conte de l’apocalypse met en lumière les impacts qu’ont nos décisions – ou notre inaction – sur notre propre histoire et sur notre environnement.






Robert Marinier œuvre au théâtre et à la télévision depuis plus de quarante ans. Homme de théâtre polyvalent, il écrit, joue, fait de la mise en scène, enseigne et agit régulièrement en tant que conseiller en dramaturgie. Il est l’auteur d’une dizaine de pièces dont À la gauche de Dieu, L’Insomnie (finaliste, prix du Gouverneur général 1998) et Épinal. Robert est aussi auteur d’une centaine d’émissions de télévision et de radio. Avec Luc Theriault, il a notamment créé et écrit les quatre saisons de la comédie dramatique à succès Météo+ pour la chaîne TFO (2006-2009).

Robert Marinier a reçu, en 2017, le prix du Nouvel-Ontario pour sa contribution au milieu des arts et de la culture franco-ontarienne.

Lien vers la maison d’édition : https://www.prisedeparole.ca/titres-livre/?id=622




Marie-Thé Morin, Errances, Éditions Prise de parole

Anaïs, au volant de sa vieille camionnette, sillonne les routes pour se nourrir d’histoires. Pour écrire. Quelque part dans le sud des États-Unis, elle se fait interpeller par une policière qui l’invite à la suivre dans un vieux motel délabré. Ce qu’Anaïs accepte, sans trop savoir ce qui l’incite à le faire.

Rod, chanteur d’opéra, cherche à relancer sa carrière après une pause forcée. Victime d’un accident sur une route du Nord de l’Ontario, il est secouru par Mimi, qui habite seule un motel vieillot que plus personne ne semble fréquenter.

Alors qu’ils s’enfoncent dans des univers mystérieux, où le temps paraît suspendu, Anaïs et Rod sont confrontés aux limites de la réalité et découvrent que personne, pas même eux, n’est tout à fait qui il prétend être.

Road trip hors de l’ordinaire, Errances est le premier volet d’une trilogie fantastique qui explore les notions de réalité et d’existence avec sérieux, humanité …et une touche de ludisme !




Cofondatrice de Vox Théâtre, Marie-Thé Morin est une autrice dramatique, romancière, scénariste, traductrice, conteuse et parolière originaire d’Ottawa. Chez Prise de parole, elle a publié le roman Gustave et les pièces jeunesse Oz (en collaboration avec Pier Rodier), Ti-Jean de partout et Cyrano Tag. Sa série télévisée Eaux turbulentes (Radio-Canada, 2019-2020) a été finaliste au prestigieux International Format Award, dans la catégorie « Best Scripted Format ».

Marie-Thé a interprété plusieurs personnages mémorables dans des productions de Vox Théâtre, du Théâtre du Nouvel-Ontario, du Triangle Vital, de la Bébitte poétique et du Théâtre du Trillium, du Théâtre de la Vieille 17 et du Théâtre de Sable.

Elle se consacre ces jours-ci à la création de nouveaux récits pour la scène et le virtuel, dont Conte Xtrême, traduit des pièces du répertoire anglo-canadien, et rédige la suite d’Errances.

Lien vers la maison d’édition : https://www.prisedeparole.ca/titres-livre/?id=613






Michèle Vinet, Le malaimant, Éditions L'Interligne

Écrire, voilà le plan d’Aurel. Mais en ouvrant son cahier blanc tout neuf, le jeune homme se trouve paralysé par les souvenirs et l’angoisse. Viennent à son secours des personnages fabuleux, avec leurs potions et leurs talismans. Un périlleux voyage s’amorce au cœur du désarroi d’un homme, qui mènera à des sentiers accidentés.

L’angoisse de la page blanche ? Très peu pour Michèle Vinet, qui observe avec bienveillance ses personnages naviguer dans les eaux tumultueuses de l’amour avec ce roman lumineux, servi par une écriture somptueuse.




Diplômée de l’Université d’Ottawa en lettres françaises et en éducation, et spécialisée en français langue seconde, Michèle Vinet a œuvré dans les domaines de l’éducation, du théâtre et du cinéma. Elle a publié quatre livres, dont un roman et un récit primés (prix Trillium, Émile-Ollivier et Le Droit), et plusieurs nouvelles dans une variété de revues. Ce roman est sa 5e publication.

Lien vers la maison d’édition : https://interligne.ca/auteurs-auteures/michele-vinet/le-malaimant/




Finalistes du Prix de poésie Trillium


Sylvie Bérard, À croire que j’aime les failles, Éditions Prise de parole

Jamais exactement là où elle devrait être, jamais attendue telle quelle, jamais tout à fait comme il faut. Ni d’eux, ni d’elles, ni d’iels, la voix poétique investit l’univers de la faille, cette imperfection qui devient ici un espace où repenser les possibles. Les trois suites poétiques du recueil sont tour à tour transgressives, grammaticales, joyeusement de guingois, et questionnent le matériau, celui avec lequel on forge une langue, celui contre lequel s’érodent les souvenirs.

La poésie de Bérard explore le queer, « peut-être le mot […] qui résume le mieux ce sentiment de ne pas totalement réussir à être comme il faut ». C’est de ce point de départ, l’impression d’être « un peu en avance ou en retard ou juste un peu à côté, de travers, à l’écart » que s’ouvre le chemin de l’écriture.

Après avoir remporté le prix de poésie Trillium 2018 avec Oubliez (Prise de parole), un magnifique premier recueil sur l’effacement, Sylvie Bérard démontre qu’elle sait créer une poésie d’une grande puissance d’évocation.



Détentrice d’un doctorat en sémiologie de l’UQAM sur la science-fiction écrite par les femmes, Sylvie Bérard se consacre à ses trois passions : l’enseignement de la littérature des Premières Nations et de la littérature franco-canadienne à l’université Trent ; l’écriture de romans de science-fiction (Terre des Autres, 2004 et La Saga d’Illyge, 2011, publiés chez Alire), de nouvelles et autres inclassables ; la recherche, avec des travaux portant sur la littérature autochtone, le queer et la science-fiction. Elle a remporté le prix de poésie Trillium pour son recueil Oubliez.

Lien vers la maison d’édition : https://www.prisedeparole.ca/titres-livre/?id=590





Sonia-Sophie Courdeau, Ce qui reste sans contour, Éditions Prise de parole

Tout est à mobiliser : la tête, la gorge, les mains, le ventre. Le sexe. Le corps entier couve les souvenirs, donne naissance au poème. Sur la joue où il y eut griffure, on voit maintenant les traces d’une larme ou d’une caresse. Le corps se tient aux aguets, prêt à fuir et à réinventer le temps. Et la femme cherche, parmi les histoires, celle qu’il lui faudra écrire.

Dans Ce qui reste sans contour, troisième recueil de la poète, on assiste à l’évolution d’une jeune femme appelée à se reconstruire par l’écriture. En reprenant contact avec sa mémoire corporelle, la femme établit un dialogue avec l’autre partie en elle et parvient à transcender l’abus dont elle a été victime.

Le recueil s’inscrit dans une réflexion sur le rôle des procédés narratifs dans la redéfinition d’un sujet touché par un événement traumatique. Il rend hommage à la résilience de l’individu face à la violence ainsi qu’au pouvoir thérapeutique de l’art.




Originaire du Nord de l’Ontario, Sonia-Sophie Courdeau a publié À tire d’ailes (2011) et Comptine à rebours (2015), qui ont été respectivement gagnant et finaliste au prix de poésie Trillium. Son troisième recueil, Ce qui reste sans contour, est paru en février 2020.

En 2019, après avoir terminé une maîtrise en création à l’Université d’Ottawa, elle fonde sa propre entreprise afin d’aider des personnes à guérir et à se transformer par les mots. Spécialiste en écriture du trauma, elle anime des ateliers communautaires d’écriture intuitive pour les femmes.

Lien vers la maison d’édition : https://www.prisedeparole.ca/titres-livre/?id=589






Chloé LaDuchesse, Exosquelette, Mémoire d'encrier

Exosquelette : Appareil fixé sur le corps pour lui redonner sa mobilité. La poésie est l’exosquelette de Chloé LaDuchesse : «Mes os sont toujours creux, il n’y a rien à faire. Ce qui reste de moi, ce sont ces mots autour desquels je fabrique une maison.»

Point de vue de l’auteure

« De mon corps comme refuge et comme outil de médiation du monde, il est aussi question ; du besoin de bouger, de me projeter, m’attacher, tâtonner ; de fuir également. Les souvenirs et les inventions se superposent par strates jusqu’à se contaminer, teintent les lieux où j’ai vécu – où j’y ai cru. Et si le corps est un territoire, alors j’aspire à le quitter aussi souvent que possible, non pas pour me trouver, mais pour m’agréger de tout ce que je ne suis pas encore, quitte à vouloir, ensuite, me délester des traces des autres sur ma peau.

Sans les mots pour barder ma peau, je suis invisible. Ce que j’écris me révèle, devient mon exosquelette. »



Chloé LaDuchesse est l’autrice de deux recueils de poésie parus chez Mémoire d’encrier : Furies (2017), finaliste du prix Trillium 2018, et Exosquelette (2021), finaliste des Prix littéraires du Gouverneur général 2021 et en sélection aux Prix des libraires 2022. Elle a signé des textes dans les revues Estuaire, Le Sabord, Exit, Moebius et Open Minds Quarterly ainsi que dans des recueils de nouvelles ou de poésie collectifs. Elle a été la cinquième poète officielle de Sudbury, où elle réside toujours.

Lien vers la maison d’édition : http://memoiredencrier.com/exosquelette/



Finalistes du Prix littéraire Trillium en langue anglaise


Brian Francis, Missed Connections: A Memoir in Letters Never Sent, McClelland & Stewart / Penguin Random House Canada

En 1992, Brian Francis a fait publier une annonce personnelle dans un journal local. Jeune étudiant de 21 ans, toujours dans le placard et à la recherche de l’amour, il a reçu de nombreux courriers, dont 13 lettres restées sans réponse, cachées et oubliées des années durant dans une boîte en carton. Aujourd’hui, près de 30 ans plus tard, et à un stade bien différent de sa vie, Brian s’attelle à répondre à ces lettres en examinant de façon sincère et irrévérencieuse, souvent avec hilarité et toujours avec une honnêteté vivifiante, les éléments de notre passé qui nous sont chers – et tout ce que nous perdons en cours de route.

En s’appuyant sur ces lettres pour réfléchir à tout ce qui a changé pour lui en tant qu’homme gai au cours de ces 30 dernières années, Brian aborde un large éventail de sujets, comme l’image corporelle, le vieillissement, le désir, le prix du secret et le courage nécessaire pour ne pas avoir honte d’être soi-même. Ce livre expose également, de façon très touchante, comment la génération queer qui a suivi celle particulièrement touchée par le sida est parvenue à passer de l’ombre à la lumière.

À une époque où la promesse de l’amour est accessible au bout des doigts, cet ouvrage incroyablement émouvant nous rappelle combien notre désir de connexion et d’acceptation de soi est intemporel.





Brian Francis est l’auteur de trois romans : Fruit, finaliste du concours Canada Reads en 2009, Natural Order, sélectionné par le Toronto Star, Kobo et Georgia Straight comme meilleur livre de 2011 et, plus récemment, le roman pour jeunes adultes Break in Case of Emergency, finaliste des Prix littéraires du Gouverneur général en 2019. Ses mémoires, Missed Connections: A Memoir in Letters Never Sent, s’inspirent de sa pièce Box 4901 (créée conjointement avec Rob Kempson), dont la première représentation s’est jouée au Buddies in Bad Times Theatre en 2020 à guichets fermés. Il vit à Toronto.

Lien vers la maison d’édition : https://www.penguinrandomhouse.ca/books/624121/missed-connections-by-brian-francis/9780771038143




Catherine Graham, Æther: An Out-of-Body Lyric, Buckrider Books / Wolsak & Wynn Publishers

Dans Æther, Catherine Graham rend un hommage lumineux à la famille, au cancer et aux étranges méandres de la vérité. Nageant à travers le temps et l’espace, elle présente sa mère, son père et elle-même, ainsi que les cancers qui les séparent et les rapprochent. Les souvenirs se mêlent aux visites, tandis que différentes histoires articulent la souffrance et la perte, la tragédie occultée, le pardon et l’épanouissement. Avec une délicatesse détachée du monde, Catherine Graham tisse un essai lyrique d’une beauté persistante et profonde, qui rend hommage à la complexité de l’amour et à la survie.




Catherine Graham est une poétesse et romancière primée et une formatrice en création littéraire. Son ouvrage Æther: An Out-of-Body Lyric a figuré en sélection finale des Toronto Book Awards, tandis que son sixième recueil de poèmes, The Celery Forest, a été nommé meilleur livre de l’année par CBC et s’est hissé parmi les finalistes du prix Fred Cogswell d’excellence en poésie. Son premier roman, Quarry, a remporté une médaille d’or IPPY, a décroché le prix de la meilleure œuvre de fiction du Miramichi Reader et s’est classé parmi les finalistes du Sarton Women’s Book Award et du prix littéraire Fred Kerner. Lauréate du concours Poetry NOW du Toronto International Festival of Authors (TIFA), elle dirige les réunions mensuelles du club de lecture du TIFA, mène des entrevues pour By the Lake Book Club et coanime le balado The Hummingbird. The Most Cunning Heart figure sur la liste des romans canadiens à surveiller de CBC Books.

Lien vers la maison d’édition : https://bookstore.wolsakandwynn.ca/products/aether-an-out-of-body-lyric



Sydney Hegele, The Pump, Invisible Publishing

Ce recueil de nouvelles gothiques met en scène des castors carnivores, des mangeurs d’art et des intrigues familiales, qui raviront les amateurs d’Alice Munro et de Shirley Jackson.

La petite ville du Sud de l’Ontario appelée The Pump est en proie à la violence de ce monde – dont témoignent l’approvisionnement en eau contaminée, l’administration municipale apathique et la décadence gothique de la domesticité rurale – et à celle d’un autre.

Dans les portraits croisés de Sydney Hegele, personne n’est à l’abri des jeux sacrificiels de The Pump. Habitants de phares, scouts, dirigeants queer de camps confessionnels, écrivains amoureux et malades, chasseurs âgés de neuf ans, mangeurs d’art : tous doivent composer avec le poids de leur propre moralité tout en vivant sur un territoire qui les tue inexorablement petit à petit (ou, quelquefois, soudainement).





Sydney Hegele (née Brooman) a grandi à Grimsby, en Ontario. Après avoir fréquenté l’Université Western à London (Ontario), iel vit actuellement à Toronto. The Pump est son premier recueil de nouvelles. Sa nouvelle « The Bottom » a été présélectionnée en 2020 dans le cadre des Open Season Awards de The Malahat Review, et ses écrits sont récemment parus dans American Chordata, Thorn Literary Magazine et d’autres revues littéraires.

Lien vers la maison d’édition : https://invisiblepublishing.com/product/the-pump/




Pamela Korgemagi, The Hunter and the Old Woman, House of Anansi Press

Ce récit où s’entrecroisent les parcours d’une cougar et d’un homme dépeint la force, la vulnérabilité et la conscience de deux grands prédateurs. Jamais depuis L’Histoire de Pi n’avons-nous connu une telle transcendance ou suivi aussi intensément les pas d’un grand félin.

La « vieille femme » vit à l’état sauvage, cherche sa nourriture et élève ses petits en évitant les créatures à deux pattes qui viennent sur son territoire. Toutefois, elle n’est pas qu’un simple animal, mais une créature mythique qui hante la vie et les rêves des hommes. Captivé par la légende entourant ce félin depuis son enfance, Joseph Brandt part un jour dans la forêt à sa recherche. Ouvrage classique en devenir, The Hunter and the Old Woman brosse le portrait envoûtant de deux animaux unis par un destin commun.



Pamela Korgemagi est diplômée du programme de création littéraire de l’Université York. The Hunter and the Old Woman est son premier roman. Elle vit et travaille à Toronto.

Lien vers la maison d’édition : https://houseofanansi.com/products/the-hunter-and-the-old-woman



Ann Shin, The Last Exiles, Park Row / Harlequin Trade Publishing

Jin et Suja se rencontrent et tombent amoureux l’un de l’autre pendant leurs études universitaires à Pyongyang. Elle est une jeune journaliste issue d’une famille influente, tandis que lui est originaire d’un petit village défavorisé. Parallèlement, la Corée du Nord se met à connaître d’importants troubles politiques et plonge dans le chaos et la famine. En rentrant chez lui, Jin découvre que sa famille est affamée et les rations alimentaires pratiquement épuisées. Il prend alors une décision irréfléchie qui le hantera pour le restant de ses jours. À des kilomètres de là, Suja commence à ressentir la fragilité de ses privilèges en apprenant que Jin a disparu. Au risque de tout perdre, elle défie sa famille et entreprend de le retrouver. C’est ainsi que commence un périple dangereux qui la mènera dans les bas-fonds de la criminalité et mettra à l’épreuve leur amour et leur volonté de survivre.

Dans ce récit vif et émouvant, la cinéaste primée Ann Shin offre un aperçu rare du quotidien à l’intérieur des murs gardés de Corée du Nord et des expériences déchirantes de celles et ceux qui ont l’audace de tenter de s’échapper. Inspiré d’histoires vraies concernant des actes d’une incroyable bravoure, The Last Exiles est un premier roman époustouflant sur l’amour, le sacrifice et le prix de la liberté.






Ann Shin est une poétesse primée et une réalisatrice de documentaires. En plus de publier des poèmes, elle a réalisé des séries et des films qui ont été diffusés sur CBC, ABC, PBS, TVO, Discovery Channel, HGTV et History Channel. Elle vit à Toronto avec son conjoint et ses deux filles. The Last Exiles est son premier roman.

Lien vers la maison d’édition : https://www.harpercollins.ca/9780778312017/the-last-exiles/





Finalistes du Prix de poésie Trillium en langue anglaise


Roxanna Bennett, The Untranslatable I, Gordon Hill Press

Dans son précédent livre, Unmeaningable, lauréat du Prix de poésie Trillium et paru chez Gordon Hill Press, Roxanna Bennett a renouvelé le canon nord-américain de la poétique du handicap à travers sa fusion queer des identités définies par des handicaps visibles et invisibles. Dans The Untranslatable I, l’auteure exploite son sens aigu de la forme et du mythe brisé en proposant une voix déchirante et plus réfléchie qui se demande « Ai-je été choisie? Est-ce un don ou une malédiction? » et en articulant des réponses non pas comme un parcours ou un remède prescrit, mais comme une belle chanson.



Roxanna Bennett, compositeur de poèmes handicapé, réside avec reconnaissance sur des terres autochtones. Iel est l’auteur de The Untranslatable I (Gordon Hill Press, 2021) et de l’ouvrage primé Unmeaningable (Gordon Hill Press, 2019).

Lien vers la maison d’édition : https://www.gordonhillpress.com/products/the-untranslatable-i





Liz Howard, Letters in a Bruised Cosmos, McClelland & Stewart / Penguin Random House Canada

Je dois croire que mon récit devancera sa fin.

Le danger et la nécessité de vivre avec autrui sont au cœur du deuxième recueil audacieux et intimiste de Liz Howard. Dans Letters in a Bruised Cosmos, l’auteure se demande ce que nous devenons une fois que le pire a eu lieu. Invoquant l’histoire de la science astrophysique occidentale et autochtone, elle nous fait voyager le long d’une rivière à un rythme effréné qui rend la survie radieuse et périlleuse, au gré d’un périple dans lequel nous sommes invités à « [nous] reforger à l’intérieur de l’humidex de demain ». Observation quotidienne, histoire familiale et tragédie personnelle sont ici sublimées dans une poésie énergique et implacablement unique. À la fois autobiographie, énigme philosophique et chanson d’amour, Letters in a Bruised Cosmos est un ouvrage qui, une fois la dernière page tournée, ne sera pas oublié de sitôt.



Le premier recueil de Liz Howard, Infinite Citizen of the Shaking Tent, a remporté le Prix Griffin de poésie en 2016, a été présélectionné pour le Prix du Gouverneur général en 2015 dans la catégorie poésie et a été nommé parmi les 100 meilleurs livres du Globe and Mail. Ses poèmes sont parus dans Canadian Art, The Fiddlehead, Poetry Magazine et Best Canadian Poetry 2018. Liz Howard a obtenu un baccalauréat ès sciences avec spécialisation à l’Université de Toronto et une maîtrise en création littéraire à l’Université de Guelph. D’ascendance mixte de colons et d’Anishinaabe, l’auteure est née et a grandi sur le territoire du Traité no 9 dans le Nord de l’Ontario, et elle vit aujourd’hui à Toronto.

Lien vers la maison d’édition : https://www.penguinrandomhouse.ca/books/658335/letters-in-a-bruised-cosmos-by-liz-howard/9780771037573






Bardia Sinaee, Intruder, House of Anansi Press

Dans Intruder, le poète acclamé Bardia Sinaee explore, avec un langage vif et précis, les thèmes de l’intrusion dans le monde contemporain.

Tour à tour perplexe et drôle, paranoïaque et démagogique, le premier recueil très attendu de Bardia Sinaee met en scène un monde en proie à la précarité, à la maladie et à l’étalement humain. L’anxiété, l’hospitalisation et la paranoïa corporelle se reflètent dans l’imagerie des poèmes – l’auteur a subi une chimiothérapie pendant deux ans et demi durant sa vingtaine, comme l’illustre son vertigineux poème en prose en plusieurs parties « Twelve Storeys ». Intruder est donc d’une actualité particulière, à l’instar de la séquence onirique et minimaliste « Half-Life », composée pendant la période de confinement instaurée à Toronto au printemps 2020.

Passant de dépêches claires sur la vie urbaine à des cauchemars lucides sur les calamités de l’histoire, les poèmes d’Intruder relatent en définitive, voire embrassent la tâche de vivre au quotidien l’enfer personnel qui est le nôtre.




Bardia Sinaee est né à Téhéran, en Iran, et vit actuellement à Toronto. Il est l’auteur des livrets de poèmes Blue Night Express et Salamander Festival. Ses poèmes ont également été publiés dans différentes revues canadiennes et dans plusieurs éditions du Best Canadian Poetry. En 2012, Bardia Sinaee a remporté, avec son poème « Barnacle Goose Ballad », la sélection des lecteurs dans le cadre du prix de poésie The Walrus et, en 2020, il a été colauréat du prix Robin Blaser de la Capilano Review. Il est titulaire d’une maîtrise en poésie du programme d’études supérieures en création littéraire de l’Université de Guelph. Intruder est son premier ouvrage.

Lien vers la maison d’édition : https://houseofanansi.com/products/intruder